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UNISSON(S) – Vers une architecture bas carbone et du vivant : Changer la donne pour le bâtiment et la planète.

  • Photo du rédacteur: Abigaël VERRIER
    Abigaël VERRIER
  • 9 juil.
  • 2 min de lecture

C’est un chiffre qui donne le vertige : près de 30 % des émissions carbone en France proviennent du bâtiment. Lors de FACADES2build, Guillaume MEUNIER, architecte DPLG, ingénieur et consultant bas carbone, est venu partager sa vision. « Et pourtant, ce ne sont pas nos radiateurs qui polluent le plus », explique-t-il. « Ce sont les matériaux de construction. La matière, la construction elle-même et non de l’énergie consommée pendant l’exploitation. La RE2020place ainsi la conception architecturale au cœur de la décarbonation. »

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UNISSON(S) : un mouvement interprofessionnel

Face à ce constat, le mouvement UNISSON(S), soutenu par le New European Bauhaus, fédère architectes, paysagistes, ingénieurs, maîtres d’ouvrage, élus et écoles autour d’une ambition commune : réinventer l’architecture pour qu’elle soit bas carbone et du vivant.

Leur objectif est triple :

  • Changer les mentalités face aux limites planétaires

  • Créer un écosystème engagé pour la transition

  • Proposer des solutions concrètes et applicables


Des outils et actions concrètes

UNISSON(S) ne se contente pas de constats. Le mouvement agit, diffuse et forme. Parmi leurs actions :

Des idées simples, mais radicales


Parmi les solutions issues des ateliers :

  • Nature Score : rebaptiser le CBSh (Coefficient de Biotope Surf. Harmonisé) avec un nom clair, lisible et engageant, noté de 0 à 100, comme les étiquettes DPE.

  • PIC Biodiversité : créer un Plan d’Installation de Chantier dédié à la biodiversité.

  • Systèmes “0 Tuyaux” : remplacer les réseaux classiques par des systèmes paysagers autonomes (noues, bassins, infiltration naturelle).

  • Engagement carbone par lot : contractualiser un objectif carbone par corps d’état et piloter collectivement.

« L’enjeu est de passer d’une architecture de la domination à une architecture de l’humilité planétaire », conclut Guillaume Meunier.


La façade : croisement de l’architecture, de la technique et de l’usage

Visible, technique, vécue : la façade cristallise les défis de demain. Elle ne peut plus être seulement esthétique ou performante. Elle doit être les deux à la fois, et plus encore : résiliente et frugale.



Découvrez la conférence de Guillaume Meunier (UNISSON(S)) à FACADES2build : architecture bas carbone, façades, biodiversité et l’appel à une humilité planétaire.



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